Publié : oct. 06, 14 6:52 am
Tokle a écrit :
Cette partie du documentaire a aussi attiré mon attention et m a rendu un peu confus; tu fais bien de le souligné donc.
Je me rappelle que tout petit et partant au village avec la Vieille, certaines femmes ou personnes, eplichaient le manioc enlevé de la terre (les petits maniocs) et le mangeaient directement.
Alors question: A quel moment le manioc devient il toxic?
Devrions nous tomber dans les memes propagandes Leucos d´un produit tropical bon marché qui pourrait surpler leur pomme de terre saisonniere?
Je precise que je n ai pas suffisamment d´element car mon experience est une observation de l enfance
Un frere, les femmes te repondraient tres vite sur la question. Je vois que tu ne fais pas souvent des tours au marche. Moi, je visite souvent les marches dans toutes les capitales africaines que j'ai l'opportunite de visiter. On apprend beaucoup de choses dans les marches.
Du point de vue de la consommation, il Il y a deux types dee manioc :
- Le manioc doux: utilise dans la cuisson du foutou par exemple. Ce sont des tubercules qui durent plus sous terre, a l'apparence la peau tourne au violet et est plus epaisse. Ce manioc-la des qu'il est deterre peut etre consomme tout de suite sans aucun traitement special. La teneur cyanogene est quasi insignifiante.
- Le manioc amer: ce sont des tubercules plus jeunes, et moins formees utilisees dans la cuisson de l'Attieke, Attoubou, Konkonde, etc... Ce manioc a une peau plus fine, et un interieur tres blanc. Sa granulation est beaucoup plus aisee, ideal pour les mets comme Attieke et autres. Il ne faut jamais manger ce manioc tout de suite. Les agoutis ou autres rongeurs qui vont le consomment en meurent sur le coup. C'est du cyanure.
Au marche, tu trouveras plus abondamment la 2eme qualite: le manioc doux pour faire du foutou. La deuxieme qualite arrive deja travaillee sous forme de pate.
Ce n'est donc pas une question de Blancs qui nous induirait en erreur. Nos parents connaissent cette characteristique du manioc. La preuve les Amerindiens sans avoir de contact avec les Blancs contournent la toxicite en extrayant le jus, exactement comme le font nos mamans.
