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Maigus
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Message par Maigus » août 18, 10 11:16 pm

Date de naissance : 12/12/1948 (format : jour/mois/année)

Son parcours :



Diola Bagayoko (né le 12 Décembre 1948), , d'origine Malienne ,est Professeur Distingué de Physique de l'Université du Sud (Southern University and A&M College à Baton Rouge, en Louisiane, aux USA. Sa Maitrise, son Master, et son Doctorat d'Etat (Ph.D.) sont respectivement de l'Ecole Normale Supérieure (ENSup) de Bamako, de l'Université Lehigh à Bethlehem, en Pennsylvanie, et l'Université de l'Etat de la Louisiane (Louisiana State University, LSU, 1983) à Baton Rouge, en Louisiane, aux USA. 70 de ses plus de 110 publications sont sur les calculs quantiques et études théoriques des propriétés électroniques, optiques, structurelles, et autres de la matière condensée. Plus de 30 de ses publications adressent l'instruction, l'encadrement des élèves et étudiants, et l'apprentissage. Bagayoko est un juge scientifique et technique (referee) pour plusieurs journaux, y compris Physical Review Letters, Physical Review B, et the Journal of Negro Education. Bagayoko a dirigé en moyenne, de 1993 au présent, plus de 2 millions de dollars de projets sponsorisés par an. Ses distinctions et prix incluent le Prix Présidentiel Américain pour l'Excellence (1996), Ciwara D'Exception (1997), les Prix D'Excellence du Gouverneur de l'Etat de la Louisiane (1993) et de son Université. Il continue à servir de consultant, aux niveaux local, national, et international, en matière d'éducation, de science et technologie et développement, de planification stratégique, d'évaluation de programmes, d'encadrement, et de montage de projets sponsorisés. Bagayoko est Président d'Honneur du Symposium Malien des Sciences Appliquées (MSAS).   http://www.youtube.com/watch?v=48jxb_3Tj34 MA">http://www.youtube.com/watch?v=48jxb_3T ... P SALAMMM



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Message par Maigus » août 18, 10 11:21 pm

Cheikh Modibo Diarra, (né en 1952) est un astrophysicien Malien très réputé dans la communauté scientifique. Il est devenu depuis 2006 le président de Microsoft Afrique. Il est également ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco.

Après avoir obtenu son bac au Mali, Cheick Modibo Diarra étudie les mathématiques, la physique et la mécanique analytique à Paris à l’Université Pierre et Marie Curie, puis l’ingénierie aérospatiales aux États-Unis à Howard University (Washington )


Il est recruté par la NASA, en tant que premier chercheur africain, il a participé aux programmes Magellan (vénus), Ulysses (Pôle du Soleil), Galiléo (Jupiter), Mars Observer et Mars Pathfinder.
En 1999, il crée la Fondation Pathfinder pour l’éducation et le développement en Afrique et développe à partir de 2002, un laboratoire de recherche sur l’énergie solaire à Bamako
Il cherche à s’impliquer davantage dans des initiatives en faveur du développement en Afrique.
« La fracture numérique » entre le continent et le reste du monde est pour lui un réel défi pour l’Afrique.
Il a alors créé le Sommet africain de la science et des nouvelles technologies (SASNET) qui a déjà tenu plusieurs réunions en Afrique (Gabon, Mauritanie) et a apporté des soutiens à divers projets d’étudiants africains.
Il est nommé le 20 Février 2006 à la tête de Microsoft Afrique.
La nomination de Cheick Diarra vient soutenir les plans de Microsoft en faveur du développement du projet Pathfinder qui a été lancé comme projet pilote en Namibie. Neuf pays africains ont été sélectionnés pour la mise en place de ce projet, dont l’objectif est de redéployer des PC remis à neuf dans le cadre d’un réseau permettant aux utilisateurs d’utiliser des logiciels modernes qu’ils ne seraient autrement pas capables d’exploiter.

Cheikh Modibo Diarra a été fondateur et Président du Sommet Africain de la science et des nouvelles technologies (SASNET), Vice-président de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) de l’ONU, membre de la commission indépendante sur l’Afrique et le millénaire.

Par ailleurs, il a été le premier Président-directeur général de l’Université virtuelle africaine et membre de l’Union africaine pour le panel sur la biotechnologie du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) ; il s’est également vu attribuer le African Lifetime Achievement Award.
Il est actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où il travaille avec les équipes de Microsoft Afrique du Sud et WECA (Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Centre). http://www.youtube.com/watch?v=48jxb_3Tj34 Ma">http://www.youtube.com/watch?v=48jxb_3T ... V SALAMMM 



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Message par Maigus » août 18, 10 11:56 pm

société
Le Républicain
2010-02-09, 13:00:46 GMT






3 400 logements équipés d’un complexe commercial et d’équipements sociaux collectifs (école, centre de santé, lieu de culte, etc.), c’est la première tranche, attendu pour le 22 septembre 2010, de l’ambitieux programme des 20 000 logements sociaux programmé pour ces 5 ans à venir.
Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a posé, le 7 février 2010, la première pierre de 3 400 logements sociaux à N’tabacoro, localité située à la périphérie de Bamako (commune rurale de Kalabancoro). C’est donc la première tranche d’un programme de 20 000 logements qui vient d’être lancé. Ce programme coûtera environ 365 milliards de F Cfa (700 millions de dollars) et s’étend sur cinq ans. Ces logements seront répartis sur toute l’étendue du territoire. «Chaque cercle aura ses logements sociaux», a précisé le président de la République. La cérémonie a eu lieu en présence du chef du gouvernement et de nombreux ministres et du corps diplomatique mais aussi du président directeur général du groupe BID (partenaire stratégique du programme), Dr Ahmed Mohamed Ali.
C’est le fruit d’un effort conjoint de l’Etat malien et de la banque islamique pour le développement (BID) au service d’un développement humain durable. Parallèlement à ce programme de logement sociaux, le président de la BID a souligné que son institution a déjà contribué à la mise en œuvre de plus de 83 projets pour un montant globalement évalué à 605 millions de dollars, soit environ 300 milliards de F Cfa.
Des entreprises privées saoudienne, chinoise, tunisienne, etc., participent également à la réalisation de cet ambitieux projet. Monté en l’espace de six mois, évolution appréciée par les différentes parties prenantes du projet, ce programme des 20 000 logements sociaux est perçu comme un défi et un test en Afrique de l’Ouest. «La réussite de ce projet donnera une impulsion à la BID au financement d’autres projets», a assuré Ahmed Mohamed Ali, président directeur général du groupe BID. Il s’est dit préoccupé par le phénomène de sans abris, de la mendicité et estime que la mise en œuvre de ce programme permettra de consolider trois dimensions essentielles. Selon lui, le projet mettra des logements à hauteur des besoins de la population à revenus faibles. Il représente, à son avis, un modèle de coopération ambitieux entre le secteur public et le secteur privé. Puis, a-t-il ajouté, il attirera les investisseurs étrangers vers le pays. C’est pourquoi, le président de la société Foras international investment company, Hatim Mukhtar, a appelé à éviter les écueils de la phase préparatoire. Il a indiqué que ce projet servira à consolider un processus de formation professionnelle et un transfert de technologies.

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Message par Maigus » août 19, 10 12:14 am

Le pont de "l'Amitié sino-malienne" de Bamako, exécuté à 52% (ministre malien)

Les travaux du 3e pont de Bamako ou pont de "l'Amitié sino-malienne" sont déjà exécutés à 52 %, malgré d'énormes difficultés liées surtout à l'acheminement des matériaux de construction.

Ce constat a été fait par le ministre malien des Transports et de l'Equipement après une visite du chantier avec l'ambassadeur de Chine au Mali, M. Zhang Guoqing.

Les travaux du pont, dont la première pierre a été posée le 13 février 2009 par les présidents Amadou Toumani Touré et Hu Jintao, sont exécutés par l'entreprise China Gezhouba Group Co., Ltd (CGGC) .

Le 3e pont de Bamako sera, à la fin de ses travaux en 2011, le plus grand ouvrage reliant les deux rives du fleuve Niger. Il va réduire les encombrements à l'entrée et à la sortie de la capitale malienne, décongestionner les principales artères de la ville et améliorer la sécurité routière.

Considéré comme le plus grand chantier de génie civil en cour au Mali, le site accueille aujourd'hui des ingénieurs stagiaires venus de nombreux pays de la sous-région pour partager l' expérience chinoise en la matière. Ce qui fait du chantier un bel exemple de transfert de technologie tant souhaité par les dirigeants chinois et africains.

Les travaux de construction de ce nouveau pont vont coûter 37 milliards de francs CFA (environ 74 millions de dollars américains) offerts par la Chine. Cette infrastructure fait partie des grands travaux engagés par le président de la République du Mali dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de développement économique et social (PDES), un projet de société sur la base duquel il a été réélu en 2007 pour un second et dernier mandat de 5 ans.

La réalisation d'une autoroute Bamako-Ségou (240 km) fait partie de ces grands chantiers. Lors de la récente visite du président Amadou Toumani Touré en Chine, les autorités chinoises se sont engagées à aider à la construction de cette autoroute.

Source: xinhua

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Message par Maigus » août 19, 10 12:19 am

Visite du Chantier de Yirimadio
Le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré, a visité le jeudi 8 octobre 2009, le chantier de l’hôpital de Yirimadio. C’était en compagnie de ses proches collaborateurs.Il faut rappeler que la réalisation de l’hôpital du Mali à Yirimadio, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des annonces faites par le Gouvernement Chinois au sommet de Beijing lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine. Par cette décision, le Gouvernement de la République Populaire de Chine fait don au Gouvernement de la République du Mali sur la base d’un besoin exprimé, d’un hôpital de 150 lits et de son équipement partiel.


Situé sur la rive droite du fleuve Niger à Missabougou, l’hôpital du Mali est en construction sur un domaine de 20 hectares et aura une surface bâtie d’environ 7000 m². L’hôpital comprend un bloc technique, un bloc de consultation externe, un bloc hospitalisation avec les services connexes et des logements d’astreintes. Il constitue le début de la mise en œuvre du Centre Hospitalo Universitaire (CHU) de Yrimadio.

Le Ministre de la santé a fortement apprécié l’état d’avancement des travaux qui est de 46,20%. Les travaux se poursuivent normalement. Le chantier est bien approvisionné, en attendant sa réception définitive en fin d’année 2010.



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Message par Maigus » août 19, 10 12:43 am

371 étudiants ivoiriens au Mali - Mariko Souleymane, président de l`Association des Etudiants ivoiriens au Mali : “Nous sommes abandonnés à nous-mêmes”
Ils sont plus de 350, les étudiants ivoiriens vivant au Mali. Sans bourse, sans aucune aide de l'Etat, ces jeunes vivent une galère indicible.
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Ils sont plus de 350, les étudiants ivoiriens vivant au Mali. Sans bourse, sans aucune aide de l'Etat, ces jeunes vivent une galère indicible. Nord-Sud Quotidien a rencontré le président de l'Amicale des étudiants ivoiriens du Mali et quelques uns de ses camarades. Ils racontent leur vie de galériens.

Ils voguent la galère au Mali. Les étudiants ivoiriens ne savent plus à quel saint se vouer. Sans bourses ni aides financières, ils ont décidé de se regrouper au sein d'une association.


Pour Mariko Souleymane, président de l'Association des étudiants ivoiriens au Mali, cette structure est née de la volonté des étudiants « de créer un espace d'entraide et de solidarité, coordonner les activités estudiantines et aider les nouveaux venus à s'intégrer dans la société malienne et le système éducatif du pays qui les a accueillis. » Car, la vie au Mali est très chère pour eux, beaucoup étant issus de familles peu nanties. Les frais d'inscription dans les facultés et grandes écoles sont de 300.000 Fcfa pour les étrangers. Si certains étudiants arrivent, grâce à l'aide de leurs parents, à s'acquitter de cette somme, la majeure partie d'entre eux « se débrouillent » pour la payer. « Certains sont obligés de prendre la nationalité malienne pour que ces frais leur reviennent à 5.000 Fcfa. Il y en a même qui se sont fait passer pour des réfugiés politiques pour bénéficier de l'aide du Hcr », affirme le leader estudiantin. Contrairement aux pays comme le Cameroun ou le Gabon, la Côte d'Ivoire n'a pas de foyer d'hébergement pour ses étudiants. Avec la carte d'étudiant, explique-t-il, on peut postuler à une place dans les 3 seuls internats disponibles et d'ailleurs insuffisants pour les maliens eux-mêmes. « Malgré cela, l'Aeem (l'Association des élèves et étudiants maliens) qui gère les chambres, les octroie autant qu'elle peut.

Et pour une chambre de 8 lits, il n'est pas rare de trouver 15 voire 30 étudiants entassés, certains dormant sur les balcons et d'autres dans les allées », poursuit-il. Des propos acquiescés par des membres de son bureau qui l'ont accompagné. « Nous avons, nous aussi nos Cambodgiens, assure Souleymane. Comme nous n'avons pas de bourse, il leur est difficile de nous procurer les livres et autres brochures. Heureusement que les cybercafés permettent de faire des recherches et de tirer des copies pas trop cher », dit-il.

Ces difficultés engendrent bien de situations dommageables pour leurs études: des étudiants sèchent les cours pour s'adonner à des petits métiers pour survivre. « Concernant certaines étudiantes, je préfère ne pas en parler par décence tant c'est très peu honorable pour le pays et dangereux pour leur propre vie. C'est ça, notre quotidien et il n'y a pas de service social à l'ambassade. » Seuls quelques aînés un peu nantis leur viennent de temps en temps en aide, notamment MM. Djè Bi Gouré, Jacques Kouassi, Sidibé et Tah Bertin. «Ils font ce qu'ils peuvent, mais cela ne suffit pas pour le nombre d'étudiants que nous sommes», regrette-t-il. Pour eux, c'est à l'ambassade de Côte d'Ivoire qu'ils devraient pouvoir s'adresser en cas de problème. Là, accusent-ils, on ne les reçoit pas et comme le coût du transport est élevé, après 2 ou 3 visites, l'étudiant préfère rester dans son coin pour ne pas perdre inutilement le peu d'argent qu'il a.

Rares sont les étudiants qui sont immatriculés à l'ambassade à cause du coût élevé (5.000 Fcfa) des cartes consulaires. «Nous sommes abandonnés à nous-mêmes ! L'ambassade ne nous est d'aucune aide, comme s'ils avaient là-bas des idées préconçues contre les étudiants ivoiriens», regrette le président de l'Association des étudiants ivoiriens au Mali. « L'ambassade de Côte d'Ivoire nous a empêché de rencontrer le Premier ministre », accuse encore Mariko Souleymane. Pourtant, explique-t-il, ils sont allés nombreux à l'accueil de Guillaume Soro, à l'aéroport de Bamako Senou (32 Km du centre-ville) à leurs propres frais. Ce, bien que n'aillant appris cette arrivée que par voie de presse.


Et aussi dans le secret espoir que ce dernier les recevrait et prêterait une oreille attentive aux doléances qu'ils souhaitaient lui soumettre : octroi de bourses d'études, facilitation de l'obtention de stages de fin de cycle et l'insertion professionnelle à leur retour au pays, construction d'un foyer d'hébergement pour les étudiants ivoiriens, dotation de l'association en fonds de solidarité et en équipements sportifs et des réquisitions de transport pour le retour au pays pendant les vacances.

Empêchés de rencontrer le Premier ministre

«C'est à l'hôtel que l'ambassadeur nous a dit que cette rencontre n'était pas possible et qu'il y avait une procédure à suivre, à savoir, envoyer une demande à l'ambassade dans ce sens. Comment aurions-nous pu faire cela si nous ne sommes pas informés de l'arrivée de notre Premier ministre que par l'Ortm (l'Office des radiodiffusions télévisions du Mali) la veille de l'arrivée? » s'interroge-t-il.

Pis, affirme-t-il, Ahipo Debo Noël Emmanuel « a refusé d'être notre intermédiaire pour transmettre notre cahier de doléances (1 page, Ndlr) au Premier ministre. » A ses yeux, le premier responsable de la chancellerie devrait être un père pour eux, donc « être capable de nous consacrer un tout petit peu de son temps quelques fois. »

« Que le gouvernement vienne à notre secours. Le chef de l'Etat et le Premier ministre doivent être informés des difficultés des étudiants, que ce soit au pays ou ailleurs. Ils ne peuvent pas demeurer indifférents à nos soucis s'ils étaient informés. Au nom de mes camarades, je les supplie : venez à notre secours ! », implore Mariko Souleymane.

Sur le sujet, Ahipo Debo Noël Emmanuel, ambassadeur de Côte d'Ivoire au Mali, répondant à nos questions lors de la cérémonie de la fête nationale est très clair. L'ambassade, explique-t-il, est une institution qui a un budget et qui fonctionne selon des règles budgétaires. « Je pense que l'ambassade n'est pas une institution sociale” ! a déclaré le diplomate qui ne comprend pas que pour un oui ou un non, tout le monde se dirige vers la chancellerie. « L'ambassade vit la résultante de la situation économique que connaît le pays.


L'ambassade aussi a des difficultés. (…) » Toute chose qui l'oblige à plusieurs reprises de mettre personnellement la main à la poche. Mais, ajoute-t-il, « on essaye de sensibiliser les autorités pour leur dire qu'il y a des Ivoiriens ici et qui ont des problèmes…».



Ousmane Diallo Envoyé spécial à Bamako

— Nord - Sud du — 19/08/2009

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Message par Maigus » août 19, 10 12:54 am

Adama Kouamé (délégué Pdci Mali) : Ici, FPI est en souffrance !
vendredi 10 juillet 2009
Quelle partition pour les militants des partis politiques résidant dans d'autres pays dans la bataille électorale à venir ? Quel rôle joueront les Ivoiriens à l'étranger dans la conduite du processus de sortie de crise ? Comment les militants du PDCI-RDA s'organisent-ils au Mali pour prendre une part décisive à l'élection du candidat de leur parti ? C'est à toutes ces questions que M. Adama Kouamé, délégué général du PDCI-RDA au Mali répond dans cette interview.


Depuis quand existe votre délégation générale ?

Notre délégation existe officiellement depuis février 2009, mais avant cette date, nous étions une simple coordination regroupant des militants et sympathisants du PDCI-RDA. D'ailleurs, nous profitons de l'occasion pour remercier M. BONI, membre du bureau politique, responsable des délégations de l'étranger, qui nous a fait confiance.


Combien de militants revendiquez-vous?

Il est difficile actuellement d'avancer un nombre. Depuis le mois de Février, nous avons commencé à recenser nos militants, aussi bien au niveau du district de Bamako qu'au niveau de Sikasso, qui sont les localités où il y a une forte densité de nos compatriotes, nous n'avions pas encore terminé quand l'enrôlement a commencé. Donc nous continuons d'enregistrer des militants.


Comment encadrez-vous ces militants ?

Notre délégation est composée d'un bureau exécutif auquel sont affiliées les structures de la jeunesse (JPDCI), des femmes (UFPDCI) et la coordination de Sikasso dirigée par le très dynamique Hamed Diarrasouba. Nous sommes en train de mettre sur pied les comités de base dans les six communes du district de Bamako. A ce jour, nous avons installé quatre sections et quinze comités du côté de la rive gauche du fleuve, et nous entamerons la rive droite après la fin de l'opération d'identification.


Quelles actions avez-vous déjà posées dans le sens de la mobilisation ?

Nous venons d'organiser la grande rentrée politique de notre jeune délégation le samedi 13 Juin dernier à la maison des jeunes de Bamako. Avant cela, les 21 et 22 Février, nous avions organisé les journées du PDCI RDA au Mali, au cours desquelles nous avons sillonné les quartiers de la ville de Bamako pour rencontrer les associations des Ivoiriens au Mali et organiser un match de football doté du trophée Henri Konan BEDIE. Auparavant, en Août 2008 dans le cadre la restructuration de l'association des Ivoiriens au Mali (AIM), nous sommes allés rencontrer les militants de Sikasso, afin de mettre sur pied une coordination. Aussi n'avions-nous pas une meilleure visibilité avant la dernière réunion du CPC qui a fixé la date du premier tour de la présidentielle le 29 novembre 2009. Maintenant que les choses sont claires et que l'enrôlement s'est déroulé, nous allons nous mettre en ordre de bataille pour la campagne électorale.


Tous les militants dont vous parlez, sont-ils des électeurs ?

Pour le moment, les militants et sympathisants que nous avons rencontrés sont bien motivé. Nous faisons tout ce qui de notre possible pour leur permettre d'avoir leurs papiers, qui pour la plupart d'entre eux sont restés en Côte d'Ivoire, afin de se faire enrôler. C'est après l'opération que nous saurons qui est électeur et qui ne l'est pas.


Quelle implication de votre délégation dans l'identification et l'enrôlement ?

Comme toutes les autres formations politiques, nous sommes représentés par deux membres au niveau de la CEI locale, et occupons le poste de 1er vice-président. Ensuite, en prélude à cette opération, nous avons organisé notre grande rentrée politique pour mobiliser et sensibiliser les Ivoiriens en général et les militants du PDCI-RDA en particulier sur l'importance de l'opération, nous avons aussi fait des communiqués sur les radios de proximité à Bamako et à Sikasso.


Selon vous, quel est l'enjeu du vote des Ivoiriens du Mali ?

Il est capital. Nous pensons que les élections prochaines seront les plus discutées de l'histoire de notre jeune démocratie et donc pensons que tout vote sera important. Au PDCI-RDA, le mot d'ordre est clair, nous devons ramener le président BEDIE au pouvoir, et à ce titre, nous ne négligerons aucun vote.


On ne sent pas trop la Délégation PDCI du Mali dans les différentes manifestations du Parti alors que vous n'êtes pas si loin du pays ?

Cela est dû au fait que nous n'étions pas une délégation officielle. Nous étions une simple coordination et donc fonctionnions dans l'informel. Maintenant que nous sommes une délégation officielle, nous serons plus actifs dans toutes les actions du parti aussi bien au Mali qu'au pays.


Comment voyez-vous le processus de sortie de crise depuis le Mali ?

Nous sommes optimistes. Comme le disait le premier ministre Konan Banny dans une de ses interviews, " Il n'y a plus de joker, c'est la dernière carte qui a été tirée ". Nous pensons que les deux acteurs majeurs de l'accord de Ouaga, à savoir les Forces nouvelles et le camp présidentiel sont conscients de l'enjeu, et des attentes du peuple ivoirien et de la communauté internationale et que cette fois-ci la parole donnée doit être respectée. Il y a la CEI avec à sa tête le président Mambé, qui est en phase de réussir un challenge, celui de permettre à nos compatriotes de 23 pays dans le monde de participer aux prochaines élections, malgré tous les blocages qu'il y a eu. Il y a aussi les préfets qui ont effectivement pris fonction à la place des comzones etc. Tout cela conforte notre optimisme.


Les refondateurs avaient accusé certains pays, dont le Mali d'être la base arrière de la rébellion. Qu'en savez-vous, vous qui vivez au Mali ?

Vous savez, de telles accusations non fondées ont fait beaucoup de mal à notre pays et à sa diplomatie. Elles ont terni l'image tant enviée de notre pays que le président Houphouêt et le PDCI RDA ont mis quarante ans à construire. Les actes et les accusations des refondateurs ont coûtés chers à la côte d'ivoire. Le Mali, comme certains pays de la sous région, ont des liens économiques historiques avec la Côte d'Ivoire, et dans cette crise l'économie du pays et partant le peuple malien a payé un lourd tribut. Aujourd'hui, tous ces pays ont diversifié leurs partenaires commerciaux et c'est à notre détriment.


Au fort de la crise, comment vous ivoiriens et militants du PDCI du Mali viviez ?

Nous vivions bien. Nous profitons de l'occasion pour remercier le peuple malien et leurs autorités qui, malgré toutes ces allégations, nous ont bien accueillis, nous nous sentons en sécurité. C'est la raison pour laquelle le nombre de nos compatriotes qui exercent dans divers secteurs d'activités au Mali ne fait que croître.


Quelle sera votre contribution pour la victoire du candidat du PDCI-RDA ?

Notre contribution est à un double niveau: d' abord sensibiliser nos militants à se faire enrôler massivement pour figurer sur la liste électorale, ensuite amener d'autres ivoiriens à nous rejoindre surtout les déçus de l'autre côté. Nous pensons que le combat est à nous les jeunes. De l'autre côté la jeunesse est martyrisé, on encourage la médiocrité, on fabrique des chômeurs, en mot, la jeunesse ivoirienne n'a aucun avenir avec la refondation. Les Ivoiriens sont encore plus matures qu'hier, ils ont compris aujourd'hui qu'ils ont été trompés et que le PDCI-RDA était un cheval qui gagnait et qu'il ne fallait pas changer. Le président BEDIE avait une vision pour ce pays et les ennemis de la nation ont retardé, ce n'est que partie remise. Le Président Bédié a observé la Côte d'Ivoire de l'extérieur pendant son exil après avoir été à l'intérieur, il n'y a que lui seul qui peut sauver notre pays et lui redonner son lustre d'antan.


On dit aussi qu'il y a quelques frictions de leadership au niveau de votre délégation. Qu'en est-il ?

[rire] Non, ce n'est au Mali. Nous sommes une jeune délégation, mais très organisée, où toutes les prises de décision font l'objet d'une large concertation au préalable de tous les membres du bureau. Soyez rassurés il n'y a pas de frictions.


Croyez vous que le vote sera transparent entre vous ici au Mali ?

Oui, nous le pensons et nous veillerons à ce qu'il en soit ainsi.


Sur quoi fondez-vous votre foi à l'aboutissement du processus ?

Sur le fait que la Côte d'Ivoire est une grande nation et que le peuple ivoirien en a assez de vivre dans la misère et donc veut faire changer les choses d'une part, et du fait que l'opération d'enrôlement et d'identification a effectivement eu lieu et tire vers la fin d'autre part.


Le FPI, nous a-t-on dit, est en pleine opération de charme auprès de certains d'entre vous.
[rire] Non, ça, c'est vous qui nous l'apprenez. Nous pensons plutôt que le FPI est en souffrance ici.


Quels sont vos rapports avec les autres partis du RHDP ?

Nous entretenons de très bons rapports. Par exemple, pour l'opération d'enrôlement et d'identification ainsi que pour la formation du bureau de la CEI locale, nous avons tout fait de concert avec les délégations du RDR, de L'UDPCI et du MFA.


Comment s'organise la campagne du Candidat du PDCI au Mali ?

Après la fin de l'opération d'enrôlement et d'identification, nous allons parachever l'installation des sections et comités au niveau du district de Bamako. Ensuite, nous mettrons le cap sur l'intérieur, d' abord à Sikasso et ses environs où nous avons enregistré une forte communauté ivoirienne. Une fois toutes ses structures installées, au plus tard fin juillet, nous mettrons sur pied le comité de campagne du candidat du PDCI RDA.

Interview réalisée par Eddy PEHE

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Adama Kouamé (délégué Pdci Mali) : Ici, FPI est en souffrance !

 

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sam kehi,le Guere
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Re:Mali: le pays et les Hommes

Message par sam kehi,le Guere » août 19, 10 1:14 am

Tu as des reactions de petit lyceen.
La vulnerabilite' de l'Afrique est aussi due au fait que de veritables chefs de gangs accedent a' la magistrature supreme en Europe.Ces derniers utilisent leurs armees pour attaquer nos pays comme des bandits attaquent une banque.



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Maigus
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Message par Maigus » août 19, 10 1:46 am

UN HOTEL 5 ETOILES
Une autre initiative de l’ACI
En présence d'une foule nombreuse, le Président de la République, Amadou Toumani Touré, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, du PDG de l'Agence de Cession Immobilière (ACI) et des autorités du District procédait à la pose de la première pierre d'un hôtel de 5 étoiles (donc de haut standing) à l'ACI 2000.


Initié par l'Agence de Cession Immobilière, avec l'appui technique du département de l'Urbanisme, ce énième projet de l'ACI vise, d'une part, à promouvoir, dans le cadre de la promotion du Programme de Développement Economique et Social (PDES) du Président ATT, le développement des infrastructures hôtelières dans notre pays, facteur essentiel de développement du tourisme ; et d'autre part, à amorcer le 51ème anniversaire de l'Indépendance du Mali avec de nouvelles infrastructures dignes de ce nom. Cinquantenaire de l'Indépendance oblige !


Dans son discours, le Maire du District s'est beaucoup focalisé sur l'aspect Assainissement de Bamako, un aspect qui demeure encore un lourd défi à relever, à coté de la réalisation des infrastructures. Selon le ministre de l'artisanat et du Tourisme, c'est le Mali qui va gagner plus, avec ce nouvel hôtel 5 étoiles. M. N'Diaye Bah trouve que cette initiative venue d' acteurs qui ne sont mêmes pas du secteur est "exceptionnelle".

De 218 unités en 2002, ce nouvel hôtel qui verra le jour dans quelques mois va compléter les unités hôtelières actuelles à 515. Ce n'est donc pas un hasard si, en matière d'infrastructures hôtelières, notre pays est 2e dans l'espace UEMOA . "Il s'en est donné les moyens, il s'y avance avec l'ambition de faire de notre capitale "le plus grand centre de tourisme et d'affaire dans l'espace CEDEAO". Une ambition qui n'est pas au-dessus de nos moyens, quand d'autres opérateurs oseront s'investir dans le domaine, comme l'ACI vient de le faire ", a indiqué le Chef du département de tutelle.


Tout comme le ministre N'Diaye Bah, le Président de la République a salué l'audace et les efforts de l'ACI. Des actions du genre sont de celles qui procurent de grandes joies. C'est d'ailleurs pourquoi, dira le Chef de l'Etat, faire la politique, ce c'est pas faire des bruits, mais de poser des actions, des actes.
Des actions et des actes, PDG de l'ACI, M. Yacouba Diallo, et ses collaborateurs en ont posés.


En effet, les plus récents sont l'octroi d'un siège à la Commission Nationale d'Organisation du Cinquantenaire ; la pose de la première pierre d'un Complexe commercial moderne en plein cœur de Bamako ; et à présent, ce nouvel hôtel 5 Etoiles, pour ne citer qu'eux...


Présentation du projet
La réalisation du projet s'inscrit dans le cadre de la consolidation de l'infrastructure touristique aux fins de répondre à un flux de visiteurs de plus en plus croissant et une qualité de touristes de plus en plus exigeants. Il s'agit d'un projet de construction et d'aménagement d'un projet intégré à caractère touristique, commercial et attractif dans la zone ACI 2000, sur le territoire du District de Bamako.


Le terrain sur lequel l'opération prend pied se situe dans la zone dite Pari-Centre Nord du lotissement "ACI 2000 ", site de l'ancien aéroport de Bamako, inscrit dans le territoire de la Commune IV, et est constitué par les titres fonciers N°1339. Situé à la limite Ouest de l'ancien noyau de Bamako, cette réserve foncière représente aujourd'hui, incontestablement, le futur Centre Urbain de la Capitale.


L'hôtel sera d'un standing de 4 ou de 5 Etoiles conforme aux normes internationales.


Principales composantes du complexe


Pour la variante de l'hôtel de catégorie 5 Etoiles : il sera d'une capacité de 232 lits répartis comme suit : 116 chambres, dont 8 suites présidentielles, 12 suites Ambassadeurs, 88 chambres doubles et 8 chambres simples.


L'Hôtel intègre un centre polyfonctionnel qui occupe le rez-de-chaussée et la mezzanine, et assure les prestations suivantes : une galerie commerciale, une agence de banque, un lieu d'esthétique et de coiffure, un centre d'affaires, une salle de banquets, une salle de réunion à l'étage, un cybercafé, un fitness center, une buanderie, un restaurant, un bar et une cafétéria, un hall d'accueil, une administration, et une piscine aménagée en plein air. Le tout sera bâti sur une surface de 13 642 m2.






Rédacteur(s): Adama S. DIALLO
 
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Maigus
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Message par Maigus » août 19, 10 1:56 am

Palmarès de Daba Modibo Kéïta
1996 : médaille d’argent au Championnat ouest-africain à Abidjan

1997 : médaille d’argent au Championnat ouest-africain à Bamako

1999 : médaille de bronze au Championnat ouest-africain à Accra

2002 et 2004 : champion du Mali

2004 : médaille d’or au Championnat open de Paris, à l’Open international de Nantes et au Tournoi open de Picardie

2005 : médaille d’or au Championnat open de Paris

2005 : trophée de bon esprit de combat au 17e Championnat du monde de taekwondo de Madrid (Espagne)

2005 : médaille d’or au Championnat d’Afrique à Madagascar

2005 : médaille d’or à la Coupe du monde francophone à Niamey (Niger).

2007 : médaille d’or lors du 18è Championnat du monde masculin de taekwondo organisé à Pékin (République populaire de Chine) dans la catégorie des plus de 84 Kg, avec à la clé le trophée de meilleur combattant.

2009 : médaille d’or dans la catégorie +87 Kg au championnat du monde de Copenhague (Danemark)



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