Cher Charlie:
Je suis un peu d'accord avec toi. C'est fatiguant de toujours devoir se plaindre du F.M.I. ; mais laissons l'ONU et la Banque mondiale de coté pour l'instant puisque J. Stiglitz lui même faisait partie des ses institutions. Ce serait dommage de scier la branche sur laquelle on s'assoie, n'est-ce pas?
Je vois nos pays comme faisant parti du concert des nations. C'est un concert un peu spécial car on s'y ai retrouvé un peu de force mais bon... Après quelques années de lutte on a bien voulu nous accorder une place à l'ombre du dernier rang. Là, on y grommèle
dans nos barbes en battant le tambour pendant que la belle rousse tire toute la couverture à elle en faisant vibrer son Stradivarius sous les yeux du chef d'orchestre
Mc FMI
.
Entre nous, n'est-il pas vrai que les couleurs, la musique et finalement toute sciences sociales est une question de goût ? Par exemple comment apprécies tu l'idée:
"
l'Homme est toujours un Être rationnel ou raisonnable", à la base des décisions économiques du F.M.I.
Tu demandes pourquoi ou plutôt tu refuses que l'on cherche à quitter l'orchestre sous prétexte qu'on ne te dit pas où on va aller et ce qu'on va faire dans l'inconnu. Est-ce si important, si l'on est convaincu que quitter l'orchestre est la bonne décision?
Il est évident que cela demande du courage, ou encore de la témérité. Rarement d'autres membres de l'orchestre nous encouragerons à partir car mine de rien, sans le dire ouvertement, un orchestre sans percussions, laisse un goût d'inachevé ; il lui manquera se petit rien dont on ne remarque souvent que l'absence, sans pouvoir vraiment le définir et qui pourtant rythme (ex guitare basse) les cœurs à l'unisson.
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Minanga le avr. 30, 10 8:58 pm, modifié 1 fois.
« Tout est dans la nature et toute la nature est en moi. On est ensemble ! »
Parole de pygmée