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A l'abri de rien d'Olivier Adam

Quel livre lisez-vous? Quel film vous a dernierement epate? parlons-en.
Essaba
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A l'abri de rien d'Olivier Adam

Message par Essaba » févr. 25, 10 10:30 am

Je vous signale ce livre, ici de nous il est sorti à la fin de l'an dernier, que j'ai beaucoup trouvé intense.

L'écrivain me plaît beaucoup


A l'abri de rien
d'Olivier Adam
(sortie le 23 Août 2007)
Présentation du roman
Marie a perdu le fil de sa vie. Plus rien n'arrête
son regard, sauf ce jour-là, un groupe d'hommes en haillons massés prés
du Monoprix. Sans savoir pourquoi, elle pénètre dans la tente dressée
près de la mairie, se joint aux bénévoles pour servir des repas à ceux
que, dans la ville, on appelle les «kosovars». Négligeant sa famille,
indifférente aux attentions de son mari, à la tendresse de ses enfants,
elle se consacre entièrement à la survie de ces hommes en perdition.
Elle leur donne tout : de la nourriture, des vêtements, son temps, son
argent.  Entraînée malgré elle dans un drame intime, elle s'expose à
tous les dangers, y compris celui d'y laisser sa peau
http://www.alalettre.com/pics/olivier-Adam.jpg" alt="Olivier Adamn, photo du dossier de presse" width="171" border="0" height="180">

Olivier Adam

photo du dossier de presse
Biographie de l'auteur
Olivier
Adam est né en 1974. Il a grandi en banlieue parisienne. Après avoir
vécu à Paris, travaillé dans une agence d'ingénierie culturelle puis,
en tant qu'éditeur, aux Éditions du Rouergue, il s'est installé près de
Saint-Malo. Il est, depuis sa création en 1999, membre de l'équipe de
programmation du festival littéraire « Les correspondances de Manosque».
En 2000, il publie son premier roman, Je vais bien, ne t'en fais pas, aux éditions du Dilettante. Suivent aux Éditions de l'Olivier : A l'ouest, Poids léger, Passer l'hiver (Goncourt de la nouvelle 2004) et Falaises, salué par le public et la critique en 2005.
Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma, dont Poids léger (mis en scène par Jean-Pierre Améris, 2004) et http://www.alalettre.com/actualite/adam ... htm"#ed_cl# Je vais bien, ne t'en fais pas (2006, primé aux Césars en 2007) dont il a écrit le scénario avec son réalisateur, Philippe Lioret.
http://www.alalettre.com/pics/adam-alabriderien.jpg" alt="Couverture du livre A l'abri de rien d'Olivier Adam" width="226" border="0" height="333">

Olivier Adam évoque À l'abri de rien, 

son dernier roman
Dans À l'abri de rien, l'histoire est racontée du point de vue d'une femme, Marie. Pourquoi ce choix?
Je
n'ai pas choisi grand-chose. Ce livre et sa nécessité se sont imposés à
moi. J'ai longtemps lutté contre l'idée de l'écrire, d'en venir à bout,
de le publier. Entre la première et la dernière version, quatre ans se
sont écoulés. Mais s'il y a une chose dont j'ai toujours été sûr, c'est
de Marie. J'ignore d'où elle vient mais elle m'accompagne depuis
longtemps, et elle est présente dans tous les textes que j'ai écrits
durant cette période. Plus j'avance, et plus c'est vers le féminin que
je penche, plus j'ai le sentiment que c'est à travers ce «je » là que
je suis le plus juste, au plus près de moi, de ma respiration et de ma
folie. Or je crois qu'écrire, c'est se tenir au bord de sa folie. D'une
manière générale, les héroïnes de films ou de romans me touchent tout
particulièrement. J'écris toujours avec auprès de moi une large tribu
de femmes, oscillant entre étrangeté au monde et présence intense aux
éléments, à la nature et aux autres, à la fois plongées dans le concret
de la vie et se tenant à sa lisière, égarées mais terriblement
vivantes. On les trouve aussi bien chez Cassavettes que chez Virginia
Woolf, Joyce Carol Oates, Laura Kasischke, Victoria Lancelotta ou Alan
Warner. Mais pour ce livre, les héroïnes auxquelles j'ai d'abord pensé,
ce sont des jeunes filles que j'ai croisées à Calais, quand j'y menais
des ateliers d'écriture en lycée professionnel. Ce sont elles qui m'ont
inspiré au premier chef. Leur voix, leur vie. Ce qu'elles allaient
devenir.
La violence que la société fait subir aux plus faibles - ici, aux «réfugiés de Sangatte - est très sensible dans ce livre. Vous sentez-vous, vous-même, concerné par ce problème?
Tous
mes livres sont «socialement» très ancrés, tous, à leur manière,
parlent d'une France invisible, des classes moyennes inférieures ou
plus modestes encore, de la banlieue, des zones péri urbaines. Il y a,
de ma part, une volonté, politique, délibérée, de donner la parole aux
sans-voix, aux dominés, de dire leur vie sans rien cacher de la
violence sociale et économique qui s'y déploie et qui me touche et
m'obsède au point qu'il m'est impossible d'envisager d'écrire un livre
sans cette réalité-là. Il y a surtout je crois une fidélité sans faille
à la géographie et au contexte social dans lesquels j'ai grandi, et qui
m'ont fabriqué tel que je suis.
Mais dans À S'abri de rien, cette
réalité sociale entre en collision avec une autre réalité, qui provoque
révolte et indignation : la misère inhumaine, le dénuement absolu dans
lesquels vivent les migrants, à la fois exilés, clandestins et sans
abri. L'absurdité de leur situation, coincés dans cette ville parce
qu'on les empêche d'aller ailleurs, traqués et harcelés avec une
violence injustifiable parce qu'ils y restent.
Marie
s'engage aux côtés de ces migrants. Et vous, pensez-vous que les
écrivains doivent s'engager politiquement? Et de quelle manière?
Si
un écrivain doit s'engager c'est d'abord dans et par ses livres. Il
s'agit de se frotter au monde et à la vie, de mettre les mains dans le
cambouis, dans la boue de l'humain, du réel, des sentiments, du social,
de l'intime, du politique. Il s'agit d'habiter physiquement sa langue.
Ne pas se tenir à distance - Ne pas se regarder écrire. Ne pas avoir
peur de se salir Ne pas se cacher derrière l'arrogance, les postures
confortables et toutes les excuses théoriques possibles pour éviter de
mouiller sa chemise. Se défier du cynisme, de l'ironie, de
l'intelligence froide. Se foutre de plaire ou de déplaire. «Avoir du
cour et jouer franc jeu» comme disait Jean-Pierre Enard au sujet de
Calet, de Perros ou d'Hyvernaud. Pour le reste, en dehors de mes
livres, mon engagement politique est égal à celui de chacun. Je n'ai
d'avis autorisé sur rien. Je ne suis pas un « intellectuel » qui écrit
des romans. Ce que je pense du monde, de la vie, de la société
française, je ne saurais l'exprimer mieux, plus précisément ni avec
plus de portée - si faible soit-elle -qu'à travers mes livres, qu'à
travers la fiction, qu'à travers une histoire.
Source : Dossier de presse des Editions de l'Olivier
La presse en parle
"Le magnifique portrait d'une femme qui se donne sans compter".
Sous la plume d'Olivier Adam, Marie raconte son
parcours. Un monologue intime qui vrille le cour lorsqu'elle évoque ses
rapports avec ses enfants qu'elle voudrait tant ne pas voir grandir
trop vite. Lorsqu'elle cède à un irrépressible besoin de trouver
ailleurs un sens à sa vie. Lorsqu'elle décide de tout donner, au risque
de se perdre. « Cet engagement est total pour Marie. Il remplit le vide
immense qu'elle ressentait auparavant. Mais en même temps, il la
dépasse », explique Olivier Adam.
Pelerin.info">http://www.pelerin.info/article/index.j ... lerin.info, Isabelle Marchand, 22 Août 2007
Un livre bouleversant sur les sans-papiers de Sangatte
Marie néglige sa famille, oublie ses
enfants.  Marie en fait trop (ou pas assez...), passe du côté de
l'illégalité, dérive,  bascule dans la folie pour réparer l'injustice
du monde. Un roman bouleversant où se superposent et s'affrontent la
misère ordinaire d'un quotidien sans espoir et le dénuement total
d'exilés pourchassés. Entre ces deux univers, gens d'ici et malheureux
d'ailleurs, peu de solidarité, la haine parfois prête à
surgir.L'émotion affleure à chaque phrase de ce récit tendu, où une
héroïne fragile se fracasse sur les récifs de l'existence. Un des beaux
romans de la rentrée, qui confirme après l'"Eldorado"
de Gaudé en 2006, l'intérêt des romanciers les plus en phase avec le
monde contemporain pour les rapports Nord-Sud.
France 2
Source bibliographique

Olivier Adam sur Myspace

Les">http://www.editionsdelolivier.fr/">Les Editions de l'Olivier


http://www.alalettre.com/images/hor_line.png" alt="">

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Kwame
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Message par Kwame » févr. 25, 10 11:28 am

La violence que la société fait subir aux plus faibles - ici, aux «réfugiés de Sangatte - est très sensible dans ce livre. Vous sentez-vous, vous-même, concerné par ce problème?

Voilà des Afghans, dont le pays est occupé par toute la Communauté ou lâcheté internationale, un pays où on tue des enfants, des femmes, des vieillards(gratuitement)...et cela n'empêche pas le "pays des droits de l'homme" - la France - de les rapatrier chez eux. Mais, au nom de quoi et de qui, ces Occidentaux, qui ne sont que des lâches(qui occupent un petit pays), peuvent-ils s'autoproclamer "pays des droits de l'homme" ? Ces Occidentaux, qui se liguent tous contre un petit pays, ne sont rien d'autre que des sanguinaires, des assassins, des mythomanes...
Dernière modification par Kwame le févr. 25, 10 11:29 am, modifié 1 fois.



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Message par Mekoo90 » févr. 25, 10 11:57 am

Quand j'aurai un bout de temps, je vais aller in bookshop pour voir si je peut l'obtenir en English, toujour un plaisir de decouvrire de nouveau talent.



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