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Gohou Michel alias C.Gombo: J'ai la nationalité africaine

Detente. Rion zin peu. Poster vos histoires droles.
A.Diomande (houphouetiste
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Gohou Michel alias C.Gombo: J'ai la nationalité africaine

Message par A.Diomande (houphouetiste » mars 16, 08 5:04 pm

Personnage énigmatique, comédien de talent, vedette incontestable de la célébrissime série télévisée ivoirienne «Ma famille», Michel Gohou, alias «Cauphy Gombo» - du nom de l’un des personnages qu’il a incarnés - est, à la fois, un nom, une silhouette particulière, un concentré d’énergie qui déboule… Si son familier chapeau melon quitte de temps à temps sa tête, il le garde toujours à portée de sa main. Pour lui, c’est le symbole de l’abri, de l’ombre dont tout Africain a besoin. L’Afrique, justement, il la porte à son cou. Une façon pour lui de clamer son appartenance, non pas à un pays, mais à tout un continent. De son passé, il garde un goût de souffrance. Une misère qui n’a cependant pas réussi à attrister son regard plein de malice. Michel Gohou, c’est aussi un père de famille heureux, que Fasozine a rencontré pour vous - ô divine bénédiction ! - au lendemain de la naissance de son quatrième enfant. Entretien au corps à corps avec un faiseur de rire et de bonheur...



Fasozine: L’argent est le seul moteur de Cauphy Gombo, ce personnage cupide que vous avez incarné dans un télégag. On vous voit courir dans tous les sens: téléfilms, télégags, musique, animation, publicité… Alors, quel est votre moteur à vous?
Michel Gohou: L’argent est le moteur de tout le monde! L’argent, c’est le moteur du monde entier. C’est derrière cet instrument. C’est ce moteur-là qui fait bouger tous ceux que vous voyez courir de gauche à droite. Je dirais même qu’ici, on ne travaille pas beaucoup. En Europe, les artistes n’ont pas de repos. Dès qu’ils ont fini avec une production, une autre les attend. Il y a des spectacles, des interviews qui attendent. Ici, nous pouvons passer une semaine sans travailler. Mais, avec le temps, on pourra atteindre la vitesse de croisière. Je cours après les «gombos», mais je n’arrive pas à les avoir…

Mais, à vous voir au volant de cette grosse Mercedes, toujours bien mis, les affaires ont plutôt l’air de bien tourner…
La Mercedes, c’est la voiture des pauvres, la voiture des démunis. C’est la voiture la plus simple. Sans vouloir faire de la publicité, la Mercedes ne fait pas trop de caprice et elle résiste à tous les coups. Si je suis toujours bien mis, c’est pour les besoins du métier. En tant qu’artiste, je dois être une sorte de vitrine. Les enfants nous regardent, et il y en a qui voudraient nous ressembler. Il ne faut pas leur renvoyer une mauvaise image.

Michel Gohou a quel âge?
Il a l’âge de l’art.

Son niveau scolaire
Silence. (Ndlr : Il nous fixe avec des yeux rieurs).

Vous êtes de quelle ethnie?
L’ethnie n’existe pas. Je suis de nationalité africaine. J’ai le cerveau en Côte d’Ivoire et les pieds dans les autres parties du monde. Je suis Africain en général.

On ne connaît pas votre âge, on ignore tout de votre niveau d’études, quant à votre nationalité, c’est le flou… Pourquoi tant de mystères? C’est un jeu ou quoi?
(Il éclate de rire). Ce n’est pas du tout un jeu. L’artiste n’a pas d’âge. L’artiste qui donne son âge est à la fin de son parcours. A partir du moment où tu embrasses ce métier, l’âge n’existe plus, parce que tu peux être amené à jouer tous les rôles de jeunes ou de vieux… Tu es dans la peau de toutes les générations. Donner mon âge, c’est lourd! Je n’ai pas envie d’effrayer les enfants qui sont mes grands amis. Ils ne doivent pas m’appeler «le vieux». Pour moi, c’est «ami-ami», que je me retrouve avec des jeunes ou avec des vieux…

Qu’en est-il pour votre nationalité ?
La nationalité? Il faut essayer de comprendre l’Afrique. Nous devons tendre vers l’unification de l’Afrique. Cela pourrait commencer par nous les artistes. Nous devons penser à une Afrique une et indivisible, exactement comme chez les Américains. Un Américain ne se présentera jamais comme étant de tel ou de tel Etat. Il dira qu’il est Américain. Quand on est Américain, on est Américain, un point c’est tout! Il faut accepter d’être Africain pour simplifier les choses.

Certains racontent que du sang burkinabè coule dans vos veines…
Oui, par ma mère. Ma mère est du Yatenga. J’ai donc du sang burkinabè. Mais le sang burkinabè est africain.

C’est ce qui explique vos séjours au Burkina Faso?
Non. Ma mère vit à Gagnoa (ville située dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire). Elle va de temps en temps au Burkina. Ma mère est originaire de Ouahigouya, plus précisément de Pèla, dans le Yatenga. Ma grande sœur et mon grand frère vivent également au Burkina.

Vous avez également longtemps séjourné à Bobo-Dioulasso pour vous soigner.
C’était dans la région de Bobo-Dioulasso, à Sokodja-koli, dans la sous-préfecture de Solenzo. Sokodja-koli est un petit village, au milieu des montagnes, quelque part dans la forêt bobolaise.

De quoi souffriez-vous?
J’étais paralysé. J’étais couché et je ne pouvais pas bouger mes membres. Je pensais que c’était fini, que j’étais perdu. Il fallait courir de gauche à droite pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être. Je suis d’abord allé au Ghana, puis à la frontière libérienne. Je n’ai pas eu de satisfaction. Je me suis donc rendu au Burkina où, avec la grâce de Dieu, j’ai pu être soigné.

Est-ce cette maladie qui a déformé votre silhouette? Votre physique est-il un atout ou un handicap dans votre métier?
Je ne suis pas du tout handicapé. C’est la volonté de Dieu. Et il ne faut pas prendre l’œuvre de Dieu pour un handicap. Lui seul sait pourquoi il l’a fait. Je ne considère pas cela comme un handicap. Je réponds physiquement, je fais tout ce que j’ai envie de faire. Je jouis de toutes mes facultés physiques, mentales et morales. J’ai ma petite famille. C’est l’essentiel!
Quand on arrive à faire tout ce dont on a envie, on n’est pas handicapé. Un handicapé, c’est celui qui ne peut pas faire ce qu’il veut. Il est cloué par la maladie, il a du mal à mouvoir ses membres. Par exemple, il a envie de marcher, mais il ne peut pas. Il lui faut de l’aide. Moi, je ne suis pas à ce stade-là. Le football n’est pas mon truc et je ne suis pas un boxeur pour aller me faire cogner, ni un acrobate pour jongler. Dans le métier que je fais, mon physique ne m’empêche pas de jouer.

Michel Gohou est-il marié?
Non, je vis en concubinage. J’ai quatre enfants. Deux garçons et deux filles. La dernière est née le vendredi 11 janvier 2008 (veille de l’entretien, Ndlr).

De vous à nous, votre épouse tient-elle plus de «Cléclé», la femme qui vous mène la vie dure dans la série «Ma famille», ou de «Delta», épouse compréhensive et soumise?
Ma femme a mon caractère. Elle est douce, compréhensive, extraordinaire. On s’aime!

On raconte qu’une femme vous a fait un «gban-gban» (scandale) en direct à la télé. C’est quoi cette histoire?
Des racontars. C’est vous, c’est toujours vous, les gens de la presse. Vous avez tendance à publier des choses que vous ne maîtrisez pas. Pour publier une information, il faut aller à la source, il faut en avoir des preuves. Mais quand on publie des articles sur la base des on-dit, cela n’apporte pas de la crédibilité à votre métier

C’est quoi la vérité?
C’est un journal qui a écrit que de passage au Gabon, j’ai dit, en direct sur un plateau de télé, que je ne suis pas marié et que je n’ai pas d’enfant. Selon ce journal, ma femme aurait donc réagi en appelant en direct pour me «laver». C’est ridicule. Lors de mon dernier passage au Gabon, je n’ai fait aucune émission où les téléspectateurs appelaient en direct. Je suis passé à la télévision gabonaise seulement pour inviter les gens à venir voir mon spectacle. Et il n’y a eu aucun scandale.

On dit que vous êtes un charmeur, un tombeur de femmes et qu’aucune de vos partenaires à l’écran ne vous résiste. Nastou, Cléclé…
Alors là, ça s’applaudit! (Il tape dans ses mains)
Avec quoi vais-je les charmer? Nastou serait ainsi dans mon collimateur (rires). Si j’arrive à charmer les filles, c’est la grâce de Dieu. (Plus sérieux) Non, ce n’est pas vrai. Je prends la vie du bon côté, je suis simple dans la vie, j’essaie d’être juste avec moi et avec ceux que j’ai en face de moi. Si c’est cela charmer les filles, alors il n’y a pas de problème, je le prends avec philosophie.

Vous voulez donc dire que vous êtes un mari fidèle?
Il n’y a pas de mari fidèle. Celui qui dit qu’il est fidèle a menti. Je ne suis pas fidèle.

Ah bon? Votre femme le sait-elle?
Elle le sait. Mais j’ai beaucoup de respect pour elle. C’est la vie. J’ai beaucoup de respect pour elle. Elle ne m’a jamais surpris en train de la tromper. On ne lui dira jamais: «on a vu Gohou avec telle ou telle fille dans tel hôtel». Si je dois faire des escapades, je le fais loin d’elle pour maintenir le respect que les gens ont pour elle. Jusqu’à présent, je n’ai pas de problème avec ma femme. Elle me comprend et je la comprends. On s’aime.

Le succès fait parfois perdre la tête…
Oui, c’est vrai! Mais c’est en ce moment-là qu’il faut faire attention. Dans notre monde, il y a beaucoup d’embûches. C’est un monde périlleux. La mort est juste à côté. Avec les nombreuses maladies, il faut faire attention. Il faut savoir que lorsque le succès frappe à ta porte, la mort aussi est juste à côté. Le succès attire les femmes, les mauvais esprits et la mort. Il faut faire attention à l’endroit où l’on pose les pieds. Il y a des gens qui n’ont pas mesuré l’ampleur du danger qui rôde autour du succès et qui se sont donné corps et âme à la mouvance et à la facilité. Aujourd’hui, on sait où ils se sont retrouvés. Il faut faire attention, ouvrir les yeux. Il faut avoir la démarche du caméléon.

Vous avez très peur de la mort, on dirait…
Peur de la mort? Non. La mort fait partie de notre quotidien. Mais il faut qu’elle vienne de façon naturelle, il ne faut pas aller la provoquer. On ne peut pas échapper à la mort, mais il y a des morts qui sont impardonnables. Si tu ramasses la mort en voulant satisfaire ta libido, tu es impardonnable vis-à-vis de ton conjoint, de la société et de ceux qui ont du respect pour toi.

Le rideau est tombé sur la série «Ma famille». Quels sont vos projets immédiats?
J’ai beaucoup de choses en tête. Je suis un artiste. Et un artiste ne vit pas à partir, pour ou à travers un seul projet. Il y a eu «Les Guignols d’Abidjan» avec plus de 40 volumes sur le marché. Cela nous a aidés à nous faire connaître à travers le monde (…)
«Ma Famille» a été un autre passage. J’ai beaucoup appris. Cette série m’a beaucoup apporté. Je remercie Akissi Delta, qui en est l’initiatrice. Tout projet, aussi beau soit-il, a une fin. Akissi Delta a annoncé la fin de la série. Il a fallu se tourner vers d’autres horizons. Elle a annoncé «Les secrets d’Akissi», mais ce n’est pas imminent. Il fallait donc attraper une autre branche. Les studios 225 m’ont approché, les propositions étaient alléchantes. J’ai saisi la perche. En attendant qu’Akissi huile la machine de «Les secrets d’ Akissi». Pendant ce temps, j’en aurais peut-être fini avec mes trois ans d’exclusivité avec les studios 225. Rien ne vous dit que Bohiri et moi ne jouerons pas dans «Les secrets d’Akissi».
Comme projet, j’ai des productions à faire. J’ai ma maison de production. Je travaille en collaboration avec des personnes. C’est bien, mais c’est encore mieux de travailler pour soi-même. Dans cette aventure, les trois années d’exclusivité avec les studios 225 vont beaucoup m’apporter en termes de matériel, de maturité et d’expérience.

Votre passé en trois mots.
Naissance, souffrance, persévérance.

Pour le présent?
Croyance, travail, respect.

Et pour l’avenir?
Longévité, santé réussite.

Croyez-vous en Dieu?
Je suis musulman, je crois en Dieu. Dieu, c’est le début et la fin.

Propos recueillis à Abidjan
Par Mazelly Colombe Kélépa




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Re:Gohou Michel alias C.Gombo: J'ai la nationalité africaine

Message par yakro time » mars 17, 08 12:13 pm

il a raison Gohou on devrait tous redevenir Africains 
NE VOUS DEMANDEZ JAMAIS CE QUE LA NOUVELLE CÔTE D'IVOIRE POURRAIT FAIRE POUR VOUS MAIS PLUTÔT CE QUE VOUS POURRIEZ FAIRE POUR ELLE -
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Re:Gohou Michel alias C.Gombo: J'ai la nationalité africaine

Message par A.Diomande (houphouetiste » mars 17, 08 12:22 pm

La CI est une terre d'immigration africaine.Ceux qui croient que le NORD de ce pays n'est pas la CI ne sont que des xenophobes tout simplement.Voici un OU qui fait la fierté de ce pays que d'autres veulent voir autrement.
Lorsqu'on insulte ADO automatiquement on insulte notre IDOLE de comédien CAUPHY GOMBO, GOHOU MICHEL quoi!
Dernière modification par A.Diomande (houphouetiste le mars 17, 08 12:24 pm, modifié 1 fois.



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