Re:Le Vrai Pere du Zouglou c'est YOU FAZER !!!
Publié : avr. 19, 12 4:05 am
Bonjour,
Le topic d'Akwaa me rappelle mes souvenirs du Lycee Classique d'Abidjan, de l'OISSU, du Degue au Plateau et a Solibra de Treich que Akwaa a oublié de mentionner, de Yop (je suis un enfant de Yop la belle). En ce moment, le surnom de Yop etait Yop la bagarrre a cause des loubards et le surnom d'Abobo etait Abobo la guerre. J'ai eu beaucoup de souvenirs dont quelques uns que je vais relater ici avec les mots utilisés.
J'ai connu Mr Artigny, prof de Sciences Physiques au Lycee Classique d'Abidjan (LCA) comme ses derniers etudiants en Tle C au LCA. Ah, le fameux Todo Blanco du LCA. Voici un prof de gym toujours en blanc qui restait toujours propre et blanc - et - de surcroit, il aimait le rugby (peut etre Akwaa a oublie de preciser ce petit detail). Avec Todo Blanco, j'ai appris le rugby, son sport prefere. Au lycee Classique d'Abidjan, c'etait le fun, le malin et les OISSU. Les OISSU au LCA, j'ai suivi quelques matchs (pas beaucoup) mais, ce que j'aimais le plus etait la preparation des amibianceurs. Des le mardi et le mercredi avant le jeudi du Oissu, les gars preparaient les tamtams et repetaient les chansons. Des qu'on avait un peu de temps, on allait y assister. Les principaux animateurs en ce temps etaient Poignon et Esprit et tant d'autres. Pognon etait en Tle C et il avait ecrit en grand caractere Tle C sur son classeur. Il fallait que tout le monde sache qu'il etait en TC quand il passait nous visiter, nous qui etions en 2ndC. Ah, le fameux tricot rouge avec le caiman en blanc. Moi, j'etais externe donc non a l'internat. Je voulais tellement etre interne que j'avais commence a mal travailler pour me retrouver a l'internat au LCA, mais mes parents ont refuse et j'ai continue a prendre les bus speciaux (on les appelaient le special). Revenons au petit tricot rouge avec le caiman en blanc. Lorsque nous nous retrouvions a la guerre de Terminus de bus (Adjame ou Plateu ou Yop ou tout autre quartier d'Abidjan), nous etions envies. C'etaient comme des lyceennes devant un etudiant. Lorsqu'on portait notre petit tricot rouge au caiman, on faisait expres pour deboutonner notre chemise kaki (uniforme) pour qu'on sache que nous etions des caimans. On devenait une attraction, surtout des petits collegiens. Non seulement, nous etions au moins en Seconde et de plus, le Lycee Classique d'Abidjan etait connu pour ses ambiances. Je me rappelle que le proviseur du LCA avait instaure des devoirs communs a chaque dernier jour avant les conges pour eviter aux eleves de transformer le LCA en une ambiance les derniers jours des conges mais, rien ne pouvait empecher cette gaiete d'ambiance facile. Mais, on baclait nos devoirs pour vite finir car les ambianceurs avaient deja sortis les tamtams pour l'ambiance facile. Il y avait une aussi autre joie pour nous les externes, c'etait l'ambiance dans le special surtout celui de yop. Le bus etait plein a craquer "bourré" mais, il y avait toujours une place pour le raconteur d'histoires droles. Meme a ton arret, tu ne descendais pas car le conteur etait drole. Il avait toujours des histoires a raconter et a faire rire tout le monde dans le special.
Ah les examens. A la veille de l'examen du BAC, c'etaient les 2kpi. Tu as sommeil, mais tu continuais a bosser pour ne pas "gater ton nom".
Quant aux OISSUs, c'etait beau, mais c'etait aussi des occasions pour suivre des petites bagarres entre supporteurs de differentes equipes surtout quand des loubards se sont infiltres entre les vrais eleves supporteurs. Une fois, le CEG de Yop (j'ai fait le CEG de Yop) avait un match de Oissu a Abobo. Nous etions alles au CMA (College Moderne d'Abobo) pour un match de hand-ball (c'etait l'un des sports rois filles comme garcons lors des matchs de oissu) - CEG de Yop contre CMA avec tous les loubards des 2 quartiers infiltrés. Le match avait à peine debuter que les loubards des 2 quartiers avaient commence a s'affronter : Yop la Bagarre contre Abobo la guerre. Les gens de Yop se retrouvant en nombre insuffisant a Abobo, on a vite faire de retrouver nos bus pour rentrer a Yop. Tous les vitres des bus speciaux de Yop avaient vole en eclats. Je n'oublierai jamais ce jour-la. J'avais peur dorenavant de me retrouver a Abobo mais ça ete une bonne ambiance avec les chansons qui sont devenues plus tard les chansons zouglous. C'etaient aussi les temps des "maga-tapés" (te donner un coup sans t'avertir lors des bagarres) et "kakatos" (un coup de pied bizarre, les gens pourront se rappeler de ce mot et donner une bonne definition). Un bon loubard, c'etait celui qui etait fort dans les "maga-tapés" et "kakatos".
Pour l'histoire des cartes de bus: Quand j'etais au College, j'aimais vendre mes cartes de bus car On ne pouvait me differencier entre un collegien et un primairien. C'etait mon argent de poche de fin de mois. Je n'etais pas un enfant de Cocody "oh". Si on arrivait a eviter les controleurs au plateau (l'arret du ministere de la defense nationale), on etait sauve car le rougeot et ses gars etaient toujours pointes a cet arret. Il fallait aussi eviter un bus le numero 26 (ou le 13, je ne me rappelle plus) a cause des pickpockets.
Il y avaient des emissions de Fulgence kassy (podium) et une emission samedi soir. Il avait aussi le theatre avec Adje Daniel. Pour un enfant de Yop, il y avait le cinema (j'ai oublie le nom) avec les films indiens et chinois. Pour les films chinois, des qu'on voyait le titre d'un film ou il y avait Shaolin ou Kung-Fu, on ne ratait pas ce film et il y avait un long rang. On pouvait se faire racketter devant le cinema quand il y avait les loubards, mais une fois que tu es connu dans le quartier, un grand frere venait toujours a ton secours. Les soirs, la seance de 22h surtout le samedi, etaient reservés aux films pornographiques. C'etait interdit au moins de 18 ans, mais on entrait quand meme. On reperait aussi les bons films karates par les interdictions. Lorsque tu sortais d'un film karate, tu te voyais pousser des ailes. La mode etait de faire le "grand ecart". Si tu y reussais, c'etait comme tu avais acquis une ceinture noire. Pour quinconque, connaitre le karate etait de savoir faire le "grand Ecart". Ah, les gens nous ont "blagué deh"!
Bref, C'etaient les bons vieux temps avant que dramani-dracula et ses freres cisses viennent tout gacher avec des coups d'etats a repetition et des tueries en masse pour un poste presidentiel avec le pretexte fallacieux que les gens du nord etaient discrimés.
dramani-dracula et ses freres cisses, que vous soyiez maudis!
Que Dieu Benisse les patriotes ivoiriens et vous garde et vous guide dans cette vie franc-maconique de la communaute dite internationale (representee par quelques pays alors le monde en compte 193 + 1 (AZAWAD)) avec leurs medias-mensonges.
Merci.
Le topic d'Akwaa me rappelle mes souvenirs du Lycee Classique d'Abidjan, de l'OISSU, du Degue au Plateau et a Solibra de Treich que Akwaa a oublié de mentionner, de Yop (je suis un enfant de Yop la belle). En ce moment, le surnom de Yop etait Yop la bagarrre a cause des loubards et le surnom d'Abobo etait Abobo la guerre. J'ai eu beaucoup de souvenirs dont quelques uns que je vais relater ici avec les mots utilisés.
J'ai connu Mr Artigny, prof de Sciences Physiques au Lycee Classique d'Abidjan (LCA) comme ses derniers etudiants en Tle C au LCA. Ah, le fameux Todo Blanco du LCA. Voici un prof de gym toujours en blanc qui restait toujours propre et blanc - et - de surcroit, il aimait le rugby (peut etre Akwaa a oublie de preciser ce petit detail). Avec Todo Blanco, j'ai appris le rugby, son sport prefere. Au lycee Classique d'Abidjan, c'etait le fun, le malin et les OISSU. Les OISSU au LCA, j'ai suivi quelques matchs (pas beaucoup) mais, ce que j'aimais le plus etait la preparation des amibianceurs. Des le mardi et le mercredi avant le jeudi du Oissu, les gars preparaient les tamtams et repetaient les chansons. Des qu'on avait un peu de temps, on allait y assister. Les principaux animateurs en ce temps etaient Poignon et Esprit et tant d'autres. Pognon etait en Tle C et il avait ecrit en grand caractere Tle C sur son classeur. Il fallait que tout le monde sache qu'il etait en TC quand il passait nous visiter, nous qui etions en 2ndC. Ah, le fameux tricot rouge avec le caiman en blanc. Moi, j'etais externe donc non a l'internat. Je voulais tellement etre interne que j'avais commence a mal travailler pour me retrouver a l'internat au LCA, mais mes parents ont refuse et j'ai continue a prendre les bus speciaux (on les appelaient le special). Revenons au petit tricot rouge avec le caiman en blanc. Lorsque nous nous retrouvions a la guerre de Terminus de bus (Adjame ou Plateu ou Yop ou tout autre quartier d'Abidjan), nous etions envies. C'etaient comme des lyceennes devant un etudiant. Lorsqu'on portait notre petit tricot rouge au caiman, on faisait expres pour deboutonner notre chemise kaki (uniforme) pour qu'on sache que nous etions des caimans. On devenait une attraction, surtout des petits collegiens. Non seulement, nous etions au moins en Seconde et de plus, le Lycee Classique d'Abidjan etait connu pour ses ambiances. Je me rappelle que le proviseur du LCA avait instaure des devoirs communs a chaque dernier jour avant les conges pour eviter aux eleves de transformer le LCA en une ambiance les derniers jours des conges mais, rien ne pouvait empecher cette gaiete d'ambiance facile. Mais, on baclait nos devoirs pour vite finir car les ambianceurs avaient deja sortis les tamtams pour l'ambiance facile. Il y avait une aussi autre joie pour nous les externes, c'etait l'ambiance dans le special surtout celui de yop. Le bus etait plein a craquer "bourré" mais, il y avait toujours une place pour le raconteur d'histoires droles. Meme a ton arret, tu ne descendais pas car le conteur etait drole. Il avait toujours des histoires a raconter et a faire rire tout le monde dans le special.
Ah les examens. A la veille de l'examen du BAC, c'etaient les 2kpi. Tu as sommeil, mais tu continuais a bosser pour ne pas "gater ton nom".
Quant aux OISSUs, c'etait beau, mais c'etait aussi des occasions pour suivre des petites bagarres entre supporteurs de differentes equipes surtout quand des loubards se sont infiltres entre les vrais eleves supporteurs. Une fois, le CEG de Yop (j'ai fait le CEG de Yop) avait un match de Oissu a Abobo. Nous etions alles au CMA (College Moderne d'Abobo) pour un match de hand-ball (c'etait l'un des sports rois filles comme garcons lors des matchs de oissu) - CEG de Yop contre CMA avec tous les loubards des 2 quartiers infiltrés. Le match avait à peine debuter que les loubards des 2 quartiers avaient commence a s'affronter : Yop la Bagarre contre Abobo la guerre. Les gens de Yop se retrouvant en nombre insuffisant a Abobo, on a vite faire de retrouver nos bus pour rentrer a Yop. Tous les vitres des bus speciaux de Yop avaient vole en eclats. Je n'oublierai jamais ce jour-la. J'avais peur dorenavant de me retrouver a Abobo mais ça ete une bonne ambiance avec les chansons qui sont devenues plus tard les chansons zouglous. C'etaient aussi les temps des "maga-tapés" (te donner un coup sans t'avertir lors des bagarres) et "kakatos" (un coup de pied bizarre, les gens pourront se rappeler de ce mot et donner une bonne definition). Un bon loubard, c'etait celui qui etait fort dans les "maga-tapés" et "kakatos".
Pour l'histoire des cartes de bus: Quand j'etais au College, j'aimais vendre mes cartes de bus car On ne pouvait me differencier entre un collegien et un primairien. C'etait mon argent de poche de fin de mois. Je n'etais pas un enfant de Cocody "oh". Si on arrivait a eviter les controleurs au plateau (l'arret du ministere de la defense nationale), on etait sauve car le rougeot et ses gars etaient toujours pointes a cet arret. Il fallait aussi eviter un bus le numero 26 (ou le 13, je ne me rappelle plus) a cause des pickpockets.
Il y avaient des emissions de Fulgence kassy (podium) et une emission samedi soir. Il avait aussi le theatre avec Adje Daniel. Pour un enfant de Yop, il y avait le cinema (j'ai oublie le nom) avec les films indiens et chinois. Pour les films chinois, des qu'on voyait le titre d'un film ou il y avait Shaolin ou Kung-Fu, on ne ratait pas ce film et il y avait un long rang. On pouvait se faire racketter devant le cinema quand il y avait les loubards, mais une fois que tu es connu dans le quartier, un grand frere venait toujours a ton secours. Les soirs, la seance de 22h surtout le samedi, etaient reservés aux films pornographiques. C'etait interdit au moins de 18 ans, mais on entrait quand meme. On reperait aussi les bons films karates par les interdictions. Lorsque tu sortais d'un film karate, tu te voyais pousser des ailes. La mode etait de faire le "grand ecart". Si tu y reussais, c'etait comme tu avais acquis une ceinture noire. Pour quinconque, connaitre le karate etait de savoir faire le "grand Ecart". Ah, les gens nous ont "blagué deh"!
Bref, C'etaient les bons vieux temps avant que dramani-dracula et ses freres cisses viennent tout gacher avec des coups d'etats a repetition et des tueries en masse pour un poste presidentiel avec le pretexte fallacieux que les gens du nord etaient discrimés.
dramani-dracula et ses freres cisses, que vous soyiez maudis!
Que Dieu Benisse les patriotes ivoiriens et vous garde et vous guide dans cette vie franc-maconique de la communaute dite internationale (representee par quelques pays alors le monde en compte 193 + 1 (AZAWAD)) avec leurs medias-mensonges.
Merci.