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CPI prenez nous au sérieux

Publié : févr. 10, 20 2:58 pm
par Armel
CPI vous avez les foutaises. Vous savez on est loin du temps ou très peu d'africains étaient instruits. On assiste à un procès ou la condition est devenue l'objet de la poursuite, du débat et le principe débattu par rapport à l'objet lui-même.

On est en droit n'est ce pas, dans une cour de justice de surcroît, de s'attendre que ce que l'on fasse prévaloir, repose uniquement sur les faits et les faits avérés. Il ne s'agit pas d’ergoter sur des suppositions ou des présuppositions en développant l'argumentaire non pas autour des faits mais de conditions, d'hypothèses qui nous transposent dans l'imaginaire, l'irréel, l'abstrait, le flou et l'intangible. Tout ce qui permet de monter en épingle sous une lubie personnelle totalement et la plupart du temps abjecte, l'ossature de propos non qualifiable dans un réalité objective, qui aurait dû l'être pourtant.

C'est d'ailleurs ca, qui rend cette cour de justice hyper-dangereuse parce qu'elle entorse toute notion de droit élémentaire et transgresse de la plus violente des manières ce sur quoi se fonde les fondations de la liberté et du monde libre actuel.

Ce n'est pas encore tant à la décision future que je veux m'en prendre mais beaucoup plus à la façon dont les débats sont conduits et l'angle perfide que prend les échanges entre les juges et les procureurs d'une part avec la défense d'autre part.

On ne peut pas permettre, je le répète, au risque de faire entorse au droit, de conduire les débats comme ils ont été menés avec en toile de fond non pas les faits mais des conditions et des hypothèses, elles-même hypothétiques pour caractériser les faits.

Si ce précédent n'est pas mis en lumière, on court tout droit vers un nouvel ordre qui transgresse le droit dans ses fondements.

ON NE PEUT PAS ACCEPTER, AU GRAND JAMAIS, QUE SOUS LA BASE D'HYPOTHÈSES UBUESQUES, FARFELUES, IMAGINAIRES ON PUISSE FAIRE L'OBJET D'ACTIONS JUDICIAIRES DE QUELQUE NATURE QUE CE SOIT, SANS QU'IL SOIT DÉMONTRÉ DES FAITS AVÉRÉS SURTOUT ET PRINCIPALEMENT APRÈS UN ACQUITTEMENT.

On ne peut pas sur la base du "moi je ne t'aime pas", décider de dire vous savez quoi:"mon voisin que je n'aime pas SI je vais au travail, il va venir voler chez moi". Franchement, on est ou comme on dirait en CI.
Avec les SI on peut tout FAIRE dire MEME ce qui ne veut rien dire. Regardez, comment on peut dire Si la procédure d'appel est reçu, il se pourrait que la personne actuellement ACQUITTÉ, fuit...
Il se pourrait ainsi de suite...
Mr le juge il se pourrait que Si vous disiez le droit tout simplement le monde ne s'effondre n'est ce pas?...

Avec des Si on peut tout dire. Mais une certitude demeure, Monsieur le juge dans votre court il n'y a pas de SI qui tienne, dite le droit car la seule conséquence et la seule condition du droit c'est le droit lui-même.