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Propos racistes de VGE :M. Grand Rabin de France Réagit.....

Publié : avr. 06, 17 12:44 pm
par PASquare
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Lui, qui est de l'Académie française,
que pensait-il de ses éminents confrères, Hector Bianciotti, François
Cheng, Amin Maalouf ou Andreï Makine, tous nés hors de France et
pourtant porteurs du génie de la France?

"

Oui M. Grand rabbin de France, votre phrase ci-dessus montre vous-même votre racisme....
Et oui, on y voit pas le nom de Senghor alors oui, a chacun son Nègre !
Alors ne nous emmerdez pas !
L'intolérance doit être à tous les niveaux ! alors taisez-vous !


Vous avez dit 'origines', Monsieur Valéry Giscard d'Estaing?"

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Ce lundi, France 3 diffusait une émission consacrée à
l'ancien président, Valéry Giscard d'Estaing, au cours de laquelle il
évoquait les origines étrangères de l'ancien candidat au poste, Edouard
Balladur, comme raison de son soutien à Jacques Chirac en 1995. Haïm
Korsia, Grand rabbin de France, réagit.


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© afp.com/Martin BUREAU
L'ex-président français Valéry Giscard d'Estaing, le 20 novembre 2016 à Paris.


Lundi 3 avril, en rentrant chez moi, j'ai pu voir les dernières
minutes de l'émission que France 3 consacrait à l'ancien Président
Valéry Giscard d'Estaing. Et entendre, abasourdi et consterné, le vieil
homme expliquer les raisons de son choix de voter pour Jacques Chirac,
plutôt que pour Edouard Balladur lors de l'élection présidentielle de
1995. Explication qualifiée d'"inattendue" par le commentateur: les
origines orientales de Balladur [né à Izmir, en Turquie] lui
conféraient selon lui une culture complexe et donnaient à ses
propositions un côté incertain. Alors que les racines limousines de
Jacques Chirac, "Chirac c'est le Limousin, la France du Centre",
permettaient d'être sûr de son imprégnation de la culture française... Une déclaration ouvertement raciste

On
est frappé. Violemment. Atterré devant une déclaration aussi
ouvertement raciste, pétainiste, devant une pensée aussi nauséabonde.
Comment un homme d'Etat, réputé intelligent, qui a dirigé la patrie des
Droits de l'Homme, peut-il énoncer, sans vergogne aucune, des réflexions
aussi manifestement contraires aux valeurs qui fondent notre
République? Qu'a-t-il pensé alors de Nicolas Sarkozy, qui avait
revendiqué son sang mêlé? Qu'aurait-il pensé de Dominique Strauss-Kahn?
Que dit-il du discours de Xavier Vallat devant la Chambre le 6 juin
1936, refusant de voter pour le gouvernement de Léon Blum, à cause de
"Blum lui-même": "Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera
gouverné par un Juif..."?

Lui, qui est de l'Académie française,
que pensait-il de ses éminents confrères, Hector Bianciotti, François
Cheng, Amin Maalouf ou Andreï Makine, tous nés hors de France et
pourtant porteurs du génie de la France? Dénoncer sans relâche la bêtise et l'intolérance

On
m'objectera peut-être que la véhémence de ma colère paraît bien
disproportionnée, s'agissant d'un homme du passé, pour une phrase
diffusée à une heure tardive. Non. Se taire serait se faire complice de
l'acceptabilité molle de cette pensée fétide et la laisser prospérer.

Il
nous faut réaffirmer que la lutte contre le racisme, contre toutes les
formes de discrimination, est une lutte de tous les instants. Que la
vigilance ne doit en aucune façon se relâcher. Transposons le principe
de la vitre brisée: si nous laissons passer un "petit" écart, c'est
l'ensemble de l'édifice social qui bientôt va se délabrer. D'autant plus
si cet écart n'est pas celui de n'importe qui, mais de quelqu'un qui a
incarné la modernité, qui nous a représentés, devant qui le drapeau
tricolore s'incline!

N'hésitons pas à dénoncer sans relâche la
bêtise et l'intolérance. Et rappelons que chacun d'entre nous, dans la
période troublée que nous traversons, se doit d'être gardien de notre
liberté commune et porteur du projet formidable qu'est la diversité et
l'unité de la France.