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Attaque terroriste contre la Côte d'Ivoire

Publié : mars 20, 17 8:51 pm
par Eburneenne 3

Pourquoi Chirac s'entendait avec le sanguinaire de Ouaga, Blaise Compaore

Blaise Compaoré s'est signalé par l'élimination de deux grandes figures de l'Afrique contemporaine (Thomas Sankara et le journaliste Norbert Zongo), par une série d'assassinats politiques, par l'escamotage de l'or de son pays, par une alliance indéfendable avec l'entrepreneur de guerre libérien Charles Taylor et ses disciples sierra-léonais, les rebelles du RUF (Revolutionary United Front),ces terroristes de l'amputation. Il fut le seul hôte de marque du président Chirac, le 14 juillet 1995, pour le premier défilé militaire du septennat.  Ils avaient fait connaissance une dizaine d'années plus tôt, via Jacques Foccart et le président ivoirien Félix Houphouet-Boigny, peu avant qu'il refroidisse son collègue Thomas Sankara. Les propos anti-impérialistes de ce dernier faisaient mauvais genre pour les predateurs occidentaux. Le tandemFoccart-Houphouet a commandité son élimination, avec un soutien libyen. Jacques Chirac était Premier ministre, et Foccart son conseiller. Depuis lors, la capitale burkinabé, Ouagadougou, etait la plaque tournante de toutes sortes de trafics, un caravansérail chéri par les réseaux françafricains.

Laissons de côté les détournements de l'aide qui sont leur ordinaire. Soulignons plutôt les trafics d'armes et de diamants, au profit de Charles Taylor, du RUF, et du chef rebelle angolais Jonas Savimbi. Compaoré a accordé un passeport à l'un des lieutenants de Taylor,le Gambien Ibrahim Bah (alias "commandant Maurice"). Passé par les guérillas afghanes, il servait "d'homme de liaison entre les mercenaires francophones et anglophones dans la déstabilisation de l'Afrique de l'Ouest commanditée par la Libye". Au mieux avec les sinistres rebelles du RUF et certains diamantaires, il aurait coordonné l'écoulement des diamants des uns vers les bureaux des autres, puis le marché d'Anvers.

Cela sentait encore les manoeuvres contournées de l'internationale barbouzarde. La Françafricaine, nous l'avons vu avec Eyadéma, a longtemps joué un double jeu en Angola, tout comme Houphouet, Alassane Dramane Ouattara, son premier d'alors et Bedie.