AN 4 du massacre de Nahibly : FRANCE, O.N.U. et C.P.I. toujours citées comme complices
Le Vendredi 20 Juillet 2012, un peu plus d’un an après les affreux massacres de Duékoué- Carrefour en Mars 2011 et tous les autres nombreux crimes imprescriptibles qui ont suivi, toujours à Duékoué, chaque jour que Dieu faisait, le camp des réfugiés autochtones Wê a subi un des plus grossiers et honteux massacres en ce début de vingt et unième siècle : pour plus de deux cents (200) morts, le régime voulu et porté au pouvoir par Nicolas SARKOZY s’est contenté de parler d’au plus six (06) morts. Un régime en pleine noyade depuis, dans un océan d’impunité criarde.
Grossier et honteux massacre ? Oui, nous l’affirmons.
D’abord, comment ceux qui, pour protéger les populations civiles ivoiriennes des ‘’massacres’’ de GBAGBO en 2011, France, Union européenne et O.N.U., en sont arrivées à créer un camp de réfugiés autochtones Wê ou Guéré sur les terres de leurs ancêtres, vivant hors de leurs villages, loin de leurs champs et travaux agricoles, alors que leurs hôtes étrangers, Amadè en tête, ses troupes de rebelles puissamment armés et certains vrais pauvres Baoulé convertis en ‘’dozo’’, repus de malhonnêteté, d’ingratitude et de convoitise insatiable, pillaient les villages et les champs des autochtones Wê aux yeux et au su de toutes ces o.n.g. affairistes et troupes de l’o.n.u. qui ont de concert planifié, organisé et réalisé la catastrophe de notre naguère si beau pays ? Angola, Libéria, Sierra Leone, Rwanda et autres Congo, c’était donc ça aussi ?
Or, qu’ils soient rebelles d’ici ou d’ailleurs, colons français et tous leurs réseaux mafieux au monde, il faut en toute honnêteté convenir que la méchanceté gratuite étant leur dénominateur commun pour ce qu’ils ont commis et continuent de commettre en Côte d’Ivoire et partout ailleurs, les termes de malhonnêteté, d’ingratitude et de convoitise lancés plus haut ne sont qu’un pur et simple constat, sans la moindre charge d’injure. Y aurait-il meilleur langage ou meilleur communicateur pour décrire ou pour parler de nos pensées et de nous-mêmes que les actes que nous posons au quotidien ? En outre, à quel bon remède de réconciliation aboutira-t-on un jour en Côte d’Ivoire, si l’on refuse de se dire ou d’accepter la vérité ?
Rappel historique indéniable ou autre révélation, c’est selon : dès Novembre puis Décembre 2002, le quartier Carrefour de Duékoué, du fait de la guerre sauvage imposée par Jacques CHIRAC à Laurent GBAGBO et à son peuple, oui, le quartier Carrefour était déjà une sorte de camp de Nahibly. Pour la simple raison que Carrefour a accueilli, dès 2002, les populations Wê des huit départements actuels qui ont fui leurs terres, pour éviter d’être massacrées par des personnes étrangères dont elles ont auparavant, parfois depuis des décennies, facilité l’implantation chez elles. C’est ainsi qu’après l’abandon de leurs villages par les Wê vers la fin 2002, au vu et au su des o.n.g., des troupes militaires françaises et onusiennes, des Burkinabè sont devenus des chefs de villages ivoiriens, fermement soutenus par des Baoulés : port sec de Fengolo d’où le cacao ivoirien partait pour le port de Lomé via Ouagadougou, génocide des Wê au fusil et à la machette par des Burkinabè au pont de la rivière de Fengolo, disparitions à répétition de Wê se hasardant au village ou au champ pour des vivres (tels que les trois gamins d’ethnie Wê, partis à la pêche vers Rémikro, après les massacres de Guitrozon/Petit-Duékoué en Juin 2005, des gamins qui auraient été assassinés sur ordre du chef de ce campement Baoulé puis ensevelis non loin de là, un chef se prénommant… Rémi), feu Siaka Dozo et son règne funeste au versant ouest du Mont-Péko de 2002 à 2007 au moins, …
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